Dans cette section, je vais essayer de recenser toutes les questions qu’on me pose très souvent, parce que j’ai la flemme de retaper la réponse à chaque fois ! 🙂
D’où te vient ton inspiration ?
La grande majorité des idées viennent de mon quotidien et de mon entourage. Ce sont des choses qui m’arrivent et que j’ai envie de raconter en strip par la suite, même s’il faut les adapter un peu.
D’où t’es venue la passion pour le dessin ?
C’est difficile à dire, j’ai toujours aimé dessiner, même si je ne pensais pas en faire mon métier un jour. J’ai regardé beaucoup de dessins animés et lu beaucoup de BD, j’imagine que ça m’a donné envie de faire pareil.
Comment as-tu choisi ce nom d'artiste ?
Il est venu tout seul, quand j’étais encore au collège. Je trouvais simplement que ça sonnait bien. Je n’ai découvert que bien plus tard qu’il s’agissait d’un prénom masculin dans les pays arabes. (C’est le prénom du 1er ministre irakien, avec qui je me “bats” dans les recherches Google !)
Quelles sont tes artistes de référence ?
J’aime beaucoup Rumiko Takahashi et Mitsuru Adachi, entre autre, qui sont mes références en terme de design, de dynamisme et de fluidité de scénario. Je pense que j’ai été globalement pas mal influencée par les dessins animés qui passaient dans l’émission de Dorothée à mon époque. Je trouve que pour des séries pour enfants, les auteurs se permettaient beaucoup de choses au niveau des scénarios, que je ne retrouve plus dans les dessins animés actuels, devenus trop aseptisés à mon goût. Mais en vrac, j’aime aussi beaucoup le travail de Lewis Trondheim, Boulet, Motoei Shinzawa (High School Kimengumi), Hirohiko Araki (Jojo’s Bizarre Adventure), Tsukasa hojo (City Hunter) et beaucoup d’autres qui m’ont influencé d’une manière ou d’une autre.
Qu'est-ce que tu as fait comme études ?
J’ai fait un bac scientifique, puis une mise à niveau d’un an en arts appliqués. Puis un an de prépa dans une école privée sur Paris. Puis 3 ans de fac d’arts plastiques (On ne peut pas vraiment dire que j’ai trouvé ça utile… disons que ça laisse du temps pour soi), et enfin 2 ans en conception/réalisation multimédia à Paris (ce qui n’a pas grand chose à voir avec le dessin). Ce n’est pas vraiment le parcours que je conseillerais à ceux qui souhaitent devenir dessinateurs (sauf peut être le BAC S :p). Le plus important dans ce métier, c’est la motivation et surtout ce qu’on a à montrer. TOUTES les opportunités professionnelles que j’ai eu par la suite, c’était grâce à mon travail perso, dans mon coin, et pas grâce à des diplômes ou à des travaux scolaires que je n’ai jamais eu à montrer. La passion et le travail se repèrent tout de suite, pas besoin de certificats 😉
Quelle formation tu me conseilles pour devenir dessinateur ?
Si tu cherches une orientation, ne suis pas mon exemple. J’ai fait une fac d’arts et ce n’était pas du tout adapté (uniquement théorique ou trop art contemporain pour moi), et après j’ai fait du multimédia et j’ai appris à dessiner toute seule dans mon coin. Je pense que le mieux, c’est probablement d’essayer d’entrer dans une école de BD, d’illustration ou d’animation, et pour ça, il faut en général présenter un book et passer un concours. Mais la réalité du métier, c’est qu’en fait, les diplômes, les écoles et tout ça on s’en fout. Personne ne te demandera jamais une copie de tes diplômes ou ton cursus (même si ça peut parfois aider un peu, j’en sais rien). C’est un métier où tu montres ce que tu sais faire, et tu es choisi sur tes compétences réelles. Montre de belles choses et ça suffit, je connais des tas de collègues qui sont autodidactes et qui s’en sortent très bien. Après, si tu fais les gobelins en animations ça ira aussi hein. En fait les formations permettent d’évoluer plus vite, d’être aiguillé et entrainé à penser correctement… même si le risque c’est d’arriver sur le marché formaté comme les autres et du coup moins “original”. Bref, pas de recette miracle, il faut avoir la passion et être régulier dans la pratique, trouver son écriture, être toujours conscient de son niveau de petit scarabée par rapport aux gens qui sont beaucoup plus forts que nous, et s’en inspirer, essayer de les rattraper. En principe, c’est un bon moteur. Par contre dès qu’on se repose sur ses lauriers, c’est foutu 😉
Comment t’aider à vivre de ton métier ?
Depuis 2007, j’ai sorti de nombreux livres qu’il est possible de se procurer dans toutes les bonnes librairies. Ces BD et ces romans suivent le système classique, à savoir un éditeur (Ankama et Bayard) qui s’occupent de les imprimer, et de les diffuser. Depuis peu, j’ai décidé de m’affranchir d’un maximum d’intermédiaires pour m’adresser directement à vous, et donc gagner en liberté et bien entendu pouvoir récolter un peu plus que la très faible marge du système habituel, grâce au mécénat participatif. Vous pouvez dès à présent vous diriger vers
maliki.com/tipeee, vous y trouverez tous les paliers ainsi que toutes les contreparties que je vous propose en échange de votre soutien. Lorsque j’aurai assez de strips, je les sortirai au format papier en auto-édition, et leur achat sera également un moyen de m’aider. D’avance merci à vous, cher lecteur bienveillant !
Je voudrais réutiliser l'une de tes images pour faire un avatar, une bannière, une cible de fléchettes, je peux ?
Toutes les images de ce site sont protégées par le droit d’auteur et ne peuvent légalement pas être utilisées sans mon consentement. Merci donc de me demander la permission. Je ne me souviens pas avoir déjà refusé pour une utilisation non commerciale. Par contre j’ai horreur de tomber sur un détournement de mes dessins dont je n’aurais pas été avertie.
Peux-tu m'envoyer un dessin dédicacé ?
Je propose, lorsque je peux y consacrer du temps, des commandes d’aquarelles via mon shop. Pour avoir une simple dédicace, il faut venir me voir en festival. A cette adresse, vous trouverez
un calendrier avec mes prochaines dédicaces : maliki.com/events Vous pouvez aussi consulter
ma page facebook /
Twitter /
Actu du site. En revanche, je ne fais pas de dédicace en dehors de ces créneau, car sinon je n’aurais plus le temps de travailler.
Acceptes-tu de travailler gratuitement ? J'ai un super projet ! Un truc qui va rapporter gros mais... plus tard. Et ça te fera de la pub !
Hélas non. J’ai besoin de faire bouillir la marmite, donc inutile de me proposer de folles aventures, je n’aurais pas de temps à y consacrer. Demander à un professionnel de travailler gratuitement fait dégringoler la crédibilité d’un projet qui se veut sérieux. Il faut se donner les moyens de ses ambitions, et ça passe aussi par la rémunération des personnes qui travailleront sur votre projet.
Pourrais-tu faire un lien vers mon site sur les <insérer ici le thème de votre site> ?
Désolée, je ne fais aucun lien à la demande. En général, quand on m’envoie un site, je vais voir, mais je ne mets en lien que ceux pour lesquels j’ai vraiment un coup de cœur particulier. Je ne fais pas d’échange de lien ou de bannière, ni de pub.
J'ai vu qu'il y avait plein de monde sur ta page Facebook. Est-ce que tu pourrais partager mon annonce, qui n'a rien à voir avec ton travail, pour m'aider ?
Si je dis oui une fois, je serai obligé de le faire pour tout le monde, et mon mur Facebook deviendra un mur de petites annonces. Ma page est ma vitrine professionnelle et personnelle, et je ne partage que ce qui m’intéresse et/ou ce qui a un rapport direct avec ce que je fais.
Est-ce que je peux faire un lien vers ton site ?
Pas de problème, c’est gentil. Merci quand même de m’avertir 🙂
Je t'ai envoyé un mail et tu n'as pas répondu, est-ce que tu l'as reçu ?
Probablement oui. Je lis tous les mails qui m’arrivent sans exception. Par contre je n’ai pas toujours le temps de répondre à tous, ne m’en veuillez pas, mais ça me prendrais plusieurs heures tous les soirs de correspondre avec tout le monde. Cependant, même si ça peut prendre du temps, en général je fais mon possible pour répondre. Par contre, je ne répondrai probablement pas :
– Aux messages écrits en SMS ou dans un français approximatif
– Aux questions trop vagues genre “Comment on fait pour bien dessiner ?” ou “tu aurais des conseils pour que je m’améliore”, etc… Soyez précis, que je ne sois pas obligée de vous résumer toute ma vie dans un mail qui me prendra des heures.
– Aux demandes de dessins (voir la question dans la FAQ)
– Aux questions déjà présentes dans cette FAQ
Je cherche un stage ! Je peux venir avec toi ?
Hélas je n’ai pas la possibilité de prendre des stagiaires. Outre le fait que je ne sais pas trop ce que je pourrais vous demander de faire, le problème c’est surtout que je n’ai pas de locaux. Je travaille chez moi, dans mon atelier, à des horaires aléatoires, et je n’ai pas de “structure” professionnelle, je suis juste freelance. Je pense qu’il faut plutôt voir ça avec des entreprises de plusieurs personnes qui ont la capacité d’accueillir quelqu’un 🙂
Peux-tu venir en dédicace dans ma ville ?
Avant toute chose il faut bien comprendre comment fonctionne une séance de dédicace. Ce n’est pas l’auteur qui décide où il va. Il est invité par une festival ou par un libraire qui veut créer un évènement dans sa boutique, ou qui tient un stand sur un festival. C’est donc l’organisateur ou l’éditeur ou un peu les deux qui prennent en charge les frais de transport de l’auteur, l’hôtel, la nourriture. Un auteur n’est jamais payé quand il va en dédicace, il le fait bénévolement sur son temps de repos ou de travail. Si vous souhaitez que je vienne en dédicace dans votre ville, le plus simple et de vous renseigner sur les festivals BD qui y ont lieu et de suggérer aux organisateurs ou aux libraires du coin de m’inviter. Ils doivent m’envoyer une demande sur mon adresse pro (dispo dans la rubrique contact du site) et je déciderai si je peux y aller ou pas, en fonction de mon emploi du temps. De manière générale, j’évite d’accepter plus d’une dédicace par mois, car sinon ça me prend vraiment tous mes weekends et ça me retarde pas mal dans mon travail 🙂
Quelles outils et logiciels utilises-tu pour tes illustrations digitales et traditionnelles ?
Je dessine à l’aide d’une grande tablette graphique (une cintiq 24HD), ce qui me permets d’être productive, et de me lâcher sans crainte. J’utilise le logiciel Paint tool SAI, et pour les dernières touches d’ambiance ainsi que le texte, je passe sur Photoshop. De temps en temps je fais des aquarelles, en dédicace ou pour des illustrations. Mon crayon est un faber castell polychromos noir, qui tient très bien à l’eau.
Comment procèdes-tu pour réaliser tes travaux ?
Pour la BD, le scénario avant tout. Ecrit et détaillé, case par case, avec les dialogues. Puis les recherches de designs (Les designs de personnages, les vêtements qu’ils vont porter, les véhicules, les lieux, les données techniques, etc.). Quand j’ai tout ça, je peux commencer à dessiner, en 3 temps : Storyboard – Brouillon – Mise au propre.
Pour le roman, je découpe tous les moments importants en petits morceaux, que j’agence ensuite dans un logiciel de mind mapping jusqu’à obtenir un squelette qui me semble bien fluide. Ensuite seulement je me mets vraiment à écrire.
Mon but est que tout puisse être relié, à différentes époques de la vie de mes personnages, et de faire un maximum de ponts entre les BD et le roman. Je n’aime pas me disperser, et tout doit participer à enrichir l’univers principal qu’est Maliki.
Comment as-tu réussi à passer de la BD au roman ?
Lorsque je réalise les BD, j’écris déjà tout le scénario à l’avance, bien détaillé. Quand je suis passée au format roman, je me suis rapidement prise au jeu. C’est un exercice un peu déroutant au début, et je pense que mon premier roman comporte des maladresses, mais ça me plait beaucoup, et j’ai toujours aimé écrire. Il ne me manquait qu’une occasion de m’y mettre. Le roman me permet aussi d’avancer plus rapidement dans l’histoire, de raconter des pans entiers de la vie de mes personnages. Je n’aurais jamais pu raconter ma jeunesse si j’avais dû passer par la BD, sauf si j’avais arrêté la série actuelle.
J'ai envie de dessiner aussi, peux-tu m'expliquer comment tu fais et comment on se sert du logiciel ?
C’est une demande trop vague et qui s’apparente à une formation ou à un cours particulier. Il n’y a pas de formule magique, il faut travailler, beaucoup et tous les jours. Je donne 3 mini-cours par mois, dans une contrepartie proposée
sur le tipeee. Je ne peux pas hélas le proposer gratuitement ou à plus de gens, car cela demande de dégager beaucoup de temps que je ne pourrai pas passer à travailler sur mes BD