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- Strip n°63
Bonjour à tous
Cette semaine, je persiste et signe avec un strip pas vraiment drôle, mais assez représentatif de cette semaine d'effervescence humaine, saupoudrée d'un temps de crotte et d'une sorte de langueur morose qui surgit invariablement lors des réjouissances programmées. Je le redis encore une fois pour ceux qui ne l'auraient jamais lu : La vocation de mes strips n'est pas systématiquement d'être drôles /) (Y'en a encore qui n'ont pas compris). En tout cas j'espère que vous aimerez, même si l'heure n'est pas à la gaudriole.
Je me suis amusée à tester de nouvelles choses sur le traitement des décors. Votre opinion est la bienvenue
Ceci étant dit, il est notoire que si les fêtes enthousiasment les enfants et les commerçants, il est également certain qu'elles racornissent les solitaires. Je me suis souvent demandé "pourquoi suis-je si morose à ces moments là ?". C'est pourtant une période de réjouissances joviales, et l'occasion de céder à la pression sociale qui dit qu'on a besoin de faire des cadeaux pour prouver aux gens qu'on les aime... Coffrets DVD, appareils numériques, et enveloppes de billets, quelle magie ! ... pour peu qu'on s'intéresse un minimum au matérialisme.
Peut-être est-ce une nostalgie de mon enfance, à l'époque où le sapin me paraissait merveilleusement beau.
Sa sève avait l'odeur du rêve et du feu de bois, et des châtaignes en train de cuire dans l'âtre.
Caresser ses épines était une promesse, c'était apprivoiser la bête.
Accrocher les décorations avait la solennité d'un baptême.
La texture des guirlandes, les "glaçons" serpentins entortillés, les boules couvertes de fausse neige et les rouges-gorges factices mais avec de vraies plumes, tout ça était magique.
Clou du spectacle, la guirlande électrique embêtante à mettre, au fil trop court et avec pleins de petits embouts en verre manquants. Mais quel feu d'artifice et quelle excitation devant l'oeuvre accomplie.
Devant un sapin, tout paraissait possible.
Maintenant, devant ceux du fleuriste, tristement saucissonnés par dizaines, étouffants dans la rue, au rabais... ça me fait bizarre.
Les possibilités semblent s'être réduites...
Me voilà apaisée, je me rends à Morphée.
Bonne semaine et joyeuses fêtes à tous !
Cette semaine, je persiste et signe avec un strip pas vraiment drôle, mais assez représentatif de cette semaine d'effervescence humaine, saupoudrée d'un temps de crotte et d'une sorte de langueur morose qui surgit invariablement lors des réjouissances programmées. Je le redis encore une fois pour ceux qui ne l'auraient jamais lu : La vocation de mes strips n'est pas systématiquement d'être drôles /) (Y'en a encore qui n'ont pas compris). En tout cas j'espère que vous aimerez, même si l'heure n'est pas à la gaudriole.
Je me suis amusée à tester de nouvelles choses sur le traitement des décors. Votre opinion est la bienvenue
Ceci étant dit, il est notoire que si les fêtes enthousiasment les enfants et les commerçants, il est également certain qu'elles racornissent les solitaires. Je me suis souvent demandé "pourquoi suis-je si morose à ces moments là ?". C'est pourtant une période de réjouissances joviales, et l'occasion de céder à la pression sociale qui dit qu'on a besoin de faire des cadeaux pour prouver aux gens qu'on les aime... Coffrets DVD, appareils numériques, et enveloppes de billets, quelle magie ! ... pour peu qu'on s'intéresse un minimum au matérialisme.
Peut-être est-ce une nostalgie de mon enfance, à l'époque où le sapin me paraissait merveilleusement beau.
Sa sève avait l'odeur du rêve et du feu de bois, et des châtaignes en train de cuire dans l'âtre.
Caresser ses épines était une promesse, c'était apprivoiser la bête.
Accrocher les décorations avait la solennité d'un baptême.
La texture des guirlandes, les "glaçons" serpentins entortillés, les boules couvertes de fausse neige et les rouges-gorges factices mais avec de vraies plumes, tout ça était magique.
Clou du spectacle, la guirlande électrique embêtante à mettre, au fil trop court et avec pleins de petits embouts en verre manquants. Mais quel feu d'artifice et quelle excitation devant l'oeuvre accomplie.
Devant un sapin, tout paraissait possible.
Maintenant, devant ceux du fleuriste, tristement saucissonnés par dizaines, étouffants dans la rue, au rabais... ça me fait bizarre.
Les possibilités semblent s'être réduites...
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