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Laissez un avis : La parentalité

- Strip n°603

Un strip, que dis-je, un mini-album (?) sauvage apparait ! Quitte à revenir d’entre les limbes, je n’allais pas arriver les mains vides ! N’hésitez pas à partager à tous les jeunes / aspirants /non parents. Il est parfois réconfortant d’avoir un retour d’expérience honnête. Je pense que ça m’aurait rassurée et mieux préparée, si on m’avait dit tout ça avant le grand saut 😊
Et vive les gosses !


Des bises, merci encore d’être toujours au rendez-vous malgré les aléa de la vie !


Et je profite de ce gros strip pour vous annoncer le lancement très prochain de la prochaine campagne Ulule pour un nouveau BLOG !!
Ne manquez pas le démarrage et inscrivez-vous ici : https://fr.ulule.com/maliki-blog4/coming-soon/



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Commentaires :

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Egora Le à , a écrit :

Incroyable, enfin quelqu’un qui dit la vérité ! Oui en fait c’est ça, ça permet de revivre son enfance à travers ses enfants, c’est juste une forme de projection. Après, dans la mesure où l’enfant n’a pas demandé à venir au monde et où dans notre société nous choisissons d’en avoir, leur donner une bonne éducation est une obligation parentale. Donc c’est quand même un dû pour l’enfant, sinon ça s’appelle de la maltraitance. On constate qu’avoir des enfants, quelque soit la raison au fond c’est un acte égoïste, mais chacun son choix, si ça vous rend heureuses, c’est tant mieux ! Pour l’éducation, c’est aussi qu’en Europe on laisse plus les enfants être présents qu’autre part, en Afrique, les enfants vont jouer ailleurs quand il y a des invités et il n’y a pas intérêt à ce qu’ils interrompent les adultes.

montreuillois Le à , a écrit :

J’ai globalement la même impression et les mêmes conclusions, que j’avais mises à l’écrit. Merci de l’avoir en plus dessiné.
Merci pour les parents actuels et futurs. Merci pour toutes les personnes « autour ».

Vivien Le à , a écrit :

Un strip de Maliki du meilleur cru.
On prend son temps pour le rédiger comme pour le lire…
… On en ressort plus apaisé, moins speed que ceux produits chaque semaine (étant un vieux lecteur, je ressens une réelle différence entre la période « Roubaix » et celle « bretonne » -là encore, c’est un avis, donc très personnel-)…
… Parce que la réflexion et le ressenti en est plus profond…
… Mais, aussi, et surtout, parce que je suis parent également et que je valide (si j’ose me permettre) complètement cette vision des choses.

Donc, merci pour ce strip superbe et gratuit (sauf pour son auteur, pour son temps, sa patience et son labeur).
Force et courage face à l’adversité !

Angus M Le à , a écrit :

Les protège-poignées de tiroir Moulon et Gastille protègent les poignées de tiroirs octogonales d’une taille de six centimètres et quart et sont disponibles en une seule couleur, orange à pois vert.
A 400 Francs l’unité, peut-être plus, rien compris, aucune garantie, on demande un délai de dix-huit mois de livraison et le livreur entre chez vous avec ses bottes pleines de boues, il pète et fouille dans votre frigo.
♪ Les protège-poignées de tiroir oranges à pois verts Moulon et Gastille, c’est de l’argent que l’on gaspille ! ♫
– François Pérusse

Lauloque Le à , a écrit :

J’ai eu des parents asses réfléchis et honnêtes sur la parentalité, et une mère Sage-Femme Puéricultrice, donc j’en ai bouffé des tirades sur la parentalité, la petite enfance, l’adolescence, et les choses que personne ne dit sur tous ces sujets.
J’ai toujours trouvé dingue l’énorme différence entre ce que les gens en disent en publique ou dans les médias et ce que me disent mes parents, et maintenant mes frères et sœur qui ont (presque) tous un ou deux mômes. Quand j’écoute mes parents raconter les mois qu’ils ont passé avec pas plus de 2h de sommeil par nuit, couplé avec les coups dur de la vie, mon père qui perd son travail, les fins de mois difficiles, … Ils ne renient pas qu’il y a eu des moments où ils ont regretté qu’on soit nés, ils ont eu des doutes, ils ont eu des pulsions de violences à nième nuit blanche de gamin qui pleure h24.
Je me dis que je suis chanceux qu’ils n’aient pas craqué sous la pression. Et je pense que beaucoup de parents ont plus de mérite qu’on veuille bien leur accorder. Tout le monde n’y arrive pas, et pourtant on traite ça comme une banalité. On entend parler une fois de temps en temps aux journaux d’un parent qui a causé la mort de son gamin sous un coup de sang, on parle moins souvent de ce qui s’est passé avant, en encore moins du simple fait que, être parent, c’est tout simplement extrême. C’est pas un jeu. C’est pas un truc à prendre à la légère juste parce que tout le monde dit que c’est génial et que Hollywood résume ça à peindre une chambre en rose et attendre 14ans pour avoir deux trois engueulades avec un ado boutonneux.
Perso j’aimerais mettre une claque dans cette culture où tout le monde doit être vite marié et avoir des gosses. La situation climatique et économique actuelle n’aide pas, mais même sans : c’est pas une rigolade.

Ceci étant dit, je pense que s’occuper d’une autre vie humaine, avec un haut taut d’implication, c’est un énorme bénéfice pour le développement personnel.
Chacun évolue à son propre rythme, mais globalement : de 10 à 20 ans on se dissocie de nos parents, on devient un individu, d’où les confrontations, les premières sorties du nid familial, les oppositions aux parents voir les rejets. De 20 à 30 ans on se checrhe plus, on s’établis, on se construit soi-même, on apprend à vivre seul, à être indépendant, c’est généralement là qu’on est vraiment dans le milieu du travail et qu’on vit dans son propre chez-soi et qu’on s’insère dans monde adulte. De 30 à 40, on passe de la vie égocentrée à excentrée, et c’est généralement là que les experts disent que s’occuper des autres devient la pierre angulaire de la vie d’une personne.
Avoir des enfants est une façon, il y en a d’autres. Certains s’occupent de leurs autres proches malades, ou ceux des autres, certains hébergent leurs grand-parents, certains font les garderies à long terme, ….

Il y a une espèce d’élitisme parental, ceux qui ont été parents se placent au-dessus ou estiment facilement que ceux qui ne l’ont pas été « manquent » quelquechose et n’ont pas compris la vie. Et c’est difficile de ne pas donner raison, ça vient de cette expérience de s’occuper d’une autre vie humaine et d’avoir sa vie complètement changée. On peut théoriser ça comme on veut, mais faut le vivre pour le recevoir. Ça serait bien que ça ne devienne pas un outil pour marcher les uns sur les autres, mais l’humain reste humain…

Bon. Je dis tout ça, mais je ne fais que radoter ce que je théorise d’après mes parents frères et soeur. x) Je n’y suis pas encore.

Merci pour cette bd qui je trouve illustre bien ce que personne n’ose dire.

Anne Le à , a écrit :

Pfff, je suistoute émue par ton strip.
Très beau, très chouette, très vrai. Je me retrouve dans les cris, les regrets, les pleurs, les émerveillements.
Avec 10 ans d’expérience de plus, je dirais que finalement il reste dans ma mémoire surtout le beau.
Pas de regrets ici, même si nous avons attaqué par la face nord la magnifique période de l’adolescence, avec ses bons et ses moins bons côtés. Mais une belle re-découverte d’un enfant qu’on croyait (enfin) connaître, une remise en questions (encore)… et déjà des angoisses du futur départ de la maison. Comment on survit à ça ?

Et on parle des parents de jumeaux ??? lol

Mordicus Le à , a écrit :

Bonjour,

Si tu acceptes un petit dialogue, je peux te parler de la « parentitude » sur mes enfants qui ont à ce jour entre 7 ans et 26 ans…

J’en ai 5…

Greg Le à , a écrit :

Superbe strip ! A lire les commentaires, il parle à énormément de monde. Des parents mais pas que.
Sans être parent moi-même, la parentalité est une expérience incroyable (tout est vécu plus intensément, le bon comme le mauvais) à laquelle on souscrit ou pas, pour telle ou telle raison. Ce parcours n’est clairement pas de tout repos mais, malgré les difficultés, il semble effectivement en valoir la peine (même s’il s’agit d’un grand bouleversement par rapport à la vie de couple ou de célibataire). Et ce strip a le don de jouer la carte de la transparence. On ne se sent pas nécessairement parent dès la naissance de l’enfant, c’est un apprentissage auquel participe inconsciemment l’enfant lui-même et, chemin faisant, on finit finalement par se sentir parent. Et ce n’est clairement pas une tare de ne pas se sentir parent à la seconde où l’enfant nait.
Bref, cette expérience partagée est éclairante, touchante, rassurante, oserais-je dire salutaire.
Merci pour ce long strip !

Xefonis Le à , a écrit :

Merci beaucoup pour ce strip, je trouve qu’il mélange à merveille la lucidité presque pessimiste sur le monde traitée au rire jaune qui te caractérise depuis des années, à cette autre chose qui te caractérise et qui est cette franchise totale sur tes ressentis, tes émotions, bref, tout ce qui tourne dans ta tête d’être humain un peu aigri et désespéré mais toujours capable de grandes bouffées de joie de vivre.
Et là, on a tout le lot, avec toutes les facettes de l’expérience vécue, et moi qui ne suis qu’un pauvre trentenaire célibataire sans perspective de couple, j’étais plus qu’intrigué par ce que devaient se dire tous ces parents qui choisissent d’avoir un enfant aujourd’hui.

Mon ressenti, c’est quand même que tout ça me dépasse, et sans doute à raison : clairement, sans une sorte d’éveil d’instinct de vie que je n’ai pas (encore ?) eu, l’idée me semble absurde. Un enfant aujourd’hui ne me semble être qu’un bourreau et une victime environnementale en devenir, et je ne souhaite ça à personne. Je pense aussi qu’inévitablement, donner la vie c’est donner la mort, nous sommes mortels par nature et un cancer ou un accident de la route ne sont au final qu’un abrègement d’une période fatalement limitée de déambulation. C’est pour ça que mon côté rationnel m’a toujours poussé vers l’adoption comme solution miracle, parce que pour tout ce que j’ai cité « le mal est fait », et il y a moyen de donner du positif dans une vie plutôt qu’en créer une qui est condamnée sur bien des aspects (une perception qui variera beaucoup d’une personne à l’autre).

Malgré tout, je respecte maintenant davantage le choix d’enfanter. Je ne peux pas dire que je le comprends fondamentalement, la vie qui émane des superbes dessins ci-dessus me semblent malgré tout insuffisante pour transmettre pleinement l’expérience indicible de la parentalité. Mais après des années passées sur ce blog, à avoir observé une Maliki souvent cynique et misanthrope, je sais que la force de cette pulsion d’avoir un enfant doit être phénoménale.

En somme, merci. Merci de ne pas avoir pris de pincettes, de tout livrer à cœur ouvert, avec le pire dans toute sa laideur qui rend le meilleur tellement plus fort. Je crois que ce strip bénéficierait à tous : ceux qui osent mettre la pression de faire un enfant (ou conserver un petit paquet de cellule dans l’utérus plus proche à ce stade de la tumeur que de l’être conscient) quand cet être peut détruire la vie des parents et la Vie au niveau environnemental, ceux qui hésitent ou ne sont pas prêts et se sentent poussés par un entourage qui minimise toutes ces épreuves, ceux qui jugent les « mauvais » parents qui ne contiennent pas les pulsions naturelles de leur progéniture, et puis les gens comme moi souvent trop prompts à secouer la tête d’incompréhension face à un instinct qui les dépasse.
Je reste sur mes positions aujourd’hui, mais ce strip m’a rappelé une chose fondamentale : nous sommes des animaux, avec des désirs et des pulsions qui sont la définition même de la vie, et qui sont l’une des forces les plus puissantes et admirables au monde. Bien sûr, les pulsions plus humaines et notre nombre bien trop élevé feront sans doute de cette force l’instrument de notre chute, mais je ne peux pas me permettre d’à la fois admirer un oisillon dans la nature et d’être dédaigneux envers des humains qui montrent cette même force primale.

Bon courage dans cette grande aventure, et beaucoup de bonheur à vous trois.

Alyrianne Le à , a écrit :

Je n’ai qu’une seule chose à dire … j’aurais aimé lire ça il y à 18 ans. « Ne jamais prendre la décision d’avoir un enfant sous la pression des autres ». Si j’avais eu ce conseil plutôt que les attentes de mon entourage, ça aurait certainement changé ma vie. C’est dommage, c’est triste et c’est impossible à réparer, mais c’est bon de savoir que, finalement, je ne suis la seule à le penser et que ça ne fait pas de moi une mauvaise mère… juste une mère qui n’était pas prête. Merci.

Nemo Le à , a écrit :

Très bon strip.
Pour ma part, je suis dans la catégorie « Non parent » et du coup, dans la vie de tous les jours je suis plutôt confronté au putain de môme du train (et tous ses cousins : celui du supermarché, celui du cinéma…).
Le passage sur le baby blues m’a fait penser à un sketch de Florence Foresti qui est très bon sur la grossesse et la parentalité.

akrak Le à , a écrit :

J’aime beaucoup l’image du bébé blues 🙂
et vos planches de manière générale

Goupil Le à , a écrit :

Oui bon je confirme, on n’est plus dans le strip, on est dans le livre ! Faudrait le faire imprimer !!!! En tous contente de te revoir, et merci pour cette superbe BD, aussi belle sur la forme que sur le fond.

Mae Le à , a écrit :

Wow, je dois admettre que je n’ai pas été touché par un strip ( enfin, si on peut appeler un morceau aussi gros un simple strip) de Maliki depuis trèèèès longtemps, mais wow quoi. C’était vraiment fort, merci et bravo de l’avoir aussi bien transmis.

Carnufex Le à , a écrit :

Ça fait plaisir de lire une vision nuancée, qui fait la part belle aux mauvais côté.

Pour mon malheur (ou pas, je ne sais pas), j’ai réalisé très jeune le poids énorme que j’étais pour mes parents, sans réussir à percevoir ce qui pouvait bien les rendre heureux de ma présence à part des hormones détraquées, ce qui a ancré en moi une aversion viscérale à la simple idée qu’une catastrophe pareille puisse m’arriver à mon tour.

Je ne déteste pas les enfants. Je les trouve inintéressants, ils me mettent très mal à l’aise quand ils essayent de communiquer avec moi et que je ne comprends pas un traître mot de ce qu’ils me racontent, mais s’ils me foutent la paix, je les ignorerai avec plaisir. Mais l’idée de me retrouver avec une de ces créatures à demeure pendant vingt ans m’emplit d’une horreur effroyable qui peut me pousser à tenir des propos que beaucoup jugent choquants.

Ça m’a valu des disputes régulières avec mes parents, qui ne goûtaient guère que je me qualifie de parasite à leurs crochets. Ça m’a aussi motivé à atteindre le plus rapidement possible l’indépendance financière.

Et à mesure que je vieillis, de moins en moins de gens ne viennent m’expliquer qu’ils savent mieux que moi si je veux des enfants ou pas. Et quand ça arrive, j’essaye d’orienter la discussion vers le fait que leur désir d’enfants n’est pas plus rationnel que mon désir de ne pas en avoir (merci d’avoir bien souligné ce point), plutôt que de dire que le fait de me retrouver père a de bonnes chances de me pousser au suicide. Ça permet des échanges plus apaisés…

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