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Laissez un avis : La parentalité
- Strip n°603Un strip, que dis-je, un mini-album (?) sauvage apparait ! Quitte à revenir d’entre les limbes, je n’allais pas arriver les mains vides ! N’hésitez pas à partager à tous les jeunes / aspirants /non parents. Il est parfois réconfortant d’avoir un retour d’expérience honnête. Je pense que ça m’aurait rassurée et mieux préparée, si on m’avait dit tout ça avant le grand saut 😊
Et vive les gosses !
Des bises, merci encore d’être toujours au rendez-vous malgré les aléa de la vie !
Et je profite de ce gros strip pour vous annoncer le lancement très prochain de la prochaine campagne Ulule pour un nouveau BLOG !!
Ne manquez pas le démarrage et inscrivez-vous ici : https://fr.ulule.com/maliki-blog4/coming-soon/
Commentaires :
Joietlarmes Le à , a écrit :
Beaucoup de choses à dire.
Sur les gosses eux même:
Proverbe: « les enfants c’est comme les pets, on ne supporte que les siens » :D. Pas faux. Je tolère chez les enfants de mes proches des choses que je ne tolèrerais d’aucun être humain. Un peu comme les chats en fait.:D
Faut aussi se rappeler que leur langage, leurs émotions, leur temporalité ne sont pas les même que les nôtres. Un adulte qui te dit « je te déteste », c’est du définitif. Un gosse qui te sort « je te déteste » ça veut souvent dire « je suis en colère contre toi tout de suite mais dans 5min ça ira mieux ».
C’est du boulot un gosse. Un bébé c’est comme un patient tétraplégique et ayant perdu la parole dans un hosto. En moins lourd et avec moins de contrôle de ses émotions.
Etre ou ne pas être parent.
J’ai pas mal entendu les injonctions à la parentalité. Ca donne envie de répondre en mode troll (« et je compte sur toi, maman, pour le garder tous les we et les mercredi et les vacances! »).
Mais j’ai découvert, plus rare et plus subtile, les gens qui estiment que tu ne peux pas être un bon parent (trop pauvre/ vie pas assez stable) et donc qui te disent que tu ferais mieux de ne pas faire de gosses. Ca aussi ça fait très mal et je ne (les) oublie pas. Trop à dire, trop d’émotions pour développer.
Quant à la logique dans le choix de faire un gosse ou non…
Est-ce que de manière logique on choisit de tomber amoureux puis de se pacser/marier? A mon avis non, ou alors pour des détails. On tombe amoureuse(x), enceinte… et puis on se démerde.
Ce qui me rassure? Je dois connaitre une cinquantaine de proches ayant eu des gosses qui ont grandit. Chacun de ces proches avait une éducation à sa sauce. Aucun des gosses n’est devenu tueur en série. C’est plutôt rassurant :D.
GalopaWXY Le à , a écrit :
Pareil, à 15 ans je hurlais JAMAIS, à 25 ans aussi, réponse invariable : « ha mais t’inquiète pas ! tu verras tu en auras envie plus tard 100% garanti, tu es une femme tu sais, c’est dans les gènes »
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
J’ai maintenant 35 ans et comme j’ai envoyé chier toute ma famille sur le sujet et que mes amis savent que c’est terrain miné, j’ai une paix relative. Mais il se trouve toujours une vendeuse ou une infirmière pour me dire « et les enfants ? oh mais c’est pas trop tard ! Vous inquiétez pas vous allez en avoir, par contre faut pas traîner hein ! »
Heureusement, la seule personne qui a la moindre légitimité pour en parler avec moi, c’est mon homme, et depuis la douzaine d’années qu’on est ensemble, on est d’accord sur le sujet.
Elfea Le à , a écrit :
Bonjour, perso je suis pas encore parente, mais j’ai ce désir d’être mère depuis mon adolescence. J’ai toujours voulu un enfant jeune (à savoir avant 30 ans en ce qui me concerne), selon mes convictions personnelles. J’ai rencontré mon copain actuel il y a plus de 3 ans maintenant, et même si mon désir d’enfant est de plus en plus fort et que je sais que c’est avec lui que je veux faire ma vie, les plans changent. Si moi je souhaite avoir un enfant jeune et que je travaille déjà depuis quelques années, lui ne souhaite pas en avoir tout de suite et est encore au études, et il souhaite continuer ses études pour plusieurs années encore. Du coup l’enfant attendra que mon compagnon soit prêt, hors de question de lui dorcer la main, même si cela signifie pour moi d’avoir un enfant plus tard que ce que j’avais prévu.
Après j’ai toujours aimé les enfants, même si j’ai par fois un peu de mal à communiquer avec les plus jeunes. Je pense sincèrement que les liens avec les enfants viennent avec le temps s’ils doivent se faire, même si c’est compliqué parfois.
Ce strip (mini-album) me confirme mon désir d’enfant. Je sais qu’être parent sera loin d’être facile, mais je pense que les moments de joie et de bonheur de s’occuper de ce petit être en vaudra la peine. Et évidemment que chaque personne est différente et qu’on a pas à juger le désir ou non d’être parents des autres personnes. Leur vie, leur choix tant pis si on comprend pas forcément le choix des autres, l’important c’est de le respecter
Darkwolf Le à , a écrit :
Wahou, un strip très fort en émotions.
Avec ma compagne, nous sommes dans la team « Padenfant ». On nous a martelé qu’on devait en avoir, que c’était la norme, que nous étions égoïstes (ce qui pouvait être l’inverse vu de notre point de vue).
Nous approchons maintenant la cinquantaine, nous verrons qui avait raison, mais dans notre couple, il était hors de question de se laisser dicter par une pression sociale (nos parents l’ont compris, les amis et collègues un peu moins).
Point de jugement, il faut des enfants, il faut de la vie, mais il faut laisser ce « job » aux personnes le souhaitant, et par par diktat sociétal.
Aujourd’hui, et après de longues années, nous sommes arrivés à une forme de maturité (nous sommes encore de grands enfants, enfin du moins dans la tête, le corps ne suit plus trop), et nous sommes devenus avec le temps des supers tontons et tatas, pour nos nièces et neveux de 1 an à 25 ans.
Courage en tout cas, et plein de pensées positives, nous en avons tous/toutes besoin.
Roz Le à , a écrit :
Je suis quasi du même avis et tes dessins sont magnifiques <3
J'ai remarqué que donner son VERITABLE opinion sur son enfant devient plus aisé selon les régions/groupes de personnes/âges… J'ai déjà pu dire que j'aimais plus l'un de mes enfants que l'autre sans être flagellé par exemple 😀 et ça fait du bien de se sentir compris
Krollafol Le à , a écrit :
Merciiiiiiiiii de ce merveilleux strip et du retour sur le blog!
En tant que maman, j’ai aussi traversé ces étapes, le « jamais d’enfant » et « je n’aime pas les enfants »: en fait, pour moi, je n’arrivais pas à communiquer avec les enfants, quel que soit leur âge (c’est déjà difficile avec les adultes qui font des efforts alors avec des enfants sans filtre… ah là là! Et de plus j’ai beaucoup de mal à devoir assurer pour un autre organisme que moi (élargi à mon conjoint – et maintenant 2 enfants, et bien sûr un chat): tellement de responsabilités, c’est flippant.)
J’ai sauté le pas à l’occasion d’une « faiblesse » passagère, mon mari insistait tellement, et depuis nos 2 trolls, je ne regrette pas de les connaître, je les aime de tout mon coeur, mais je regrette encore régulièrement de les avoir fait, en constatant qu’on a mis des petits individus adorables dans cette grosse marmite infernale sur laquelle on est (quasi) impuissants.
Alors on fait au mieux, on craque aussi et je pense que c’est sain, une fois qu’on leur explique (même jeunes) que non on n’est pas parfaits nous non plus, les adultes, et que des fois ben nous aussi on craque et on se goure et on n’est pas fiers de nos sautes d’humeur… Ca leur retirera un peu de pression sur eux-mêmes, et ça allègera peut-être une future crise d’adolescence?
Après, ces moments câlin, de partage mutuel, d’enfance vécue avec eux, de confiance en l’avenir malgré tous les signaux rationnels, et de voir grandir et évoluer à nos côtés ces personnes en création, c’est vraiment une magnifique expérience qui nous change complètement. Je ne dirais pas que ça en vaut la chandelle (ceux qui n’ont pas d’enfant ont leurs raisons très valables), mais maintenant qu’on y est ben c’est des moments de vie ultra intenses et nourrissants!!!! Et ce décentrage de notre personne!
Bon courage pour la traversée du tunnel, les toutes premières années, c’est le mode Hard: je l’ai vécu comme un jeu vidéo où le Big Boss serait au début: si tu y survis (et t’as pas le choix!), tu acquiers de supers pouvoirs qui aideront pour les Boss suivants (bon, le Boss « 2ème enfant » est vachement balèze, hein, c’est vraiment le pire!!!). Après, perso le bout du tunnel s’est vécu quand les deux sont allés à l’école, puis la vraie respiration, longue et apaisée, vers les 6 ans du plus jeune, quand il a commencé à devenir autonome (après, moi, l’indépendance, j’en ai VRAIMENT besoin!), et là 9 et 10ans, on se régale!!!!!
Mais dans tout ça, essayons de trouver le bon, et aussi d’accepter le moins bon: c’est des super-pouvoirs que tu développes qui resteront utiles toute la vie: et si le boulot s’en ressent, ben c’est pas grave: c’est pas perdu pour tout le monde (y’a qu’à voir comment ça profite aux enfants!).
CARPE DIEM les Mali-Family, et au plaisir de vous voir profiter du printemps!!!!!!
Ori Gili Gili Le à , a écrit :
C’est un très beau strip <3 Magnifique
Siana Le à , a écrit :
Joli strip!
J’ai aussi été fatiguée d’entendre toutes les semaines « alors, les enfants, c’est quand que tu en fais? ». Je savais que j’en voudrais mais plus tard. Et à un moment, ça a été le bon moment.
J’ai eu un coup de foudre instantané pour ma fille. Je l’ai toujours trouvée belle et intéressante et curieuse de tout (elle puis son frère ensuite).
Toutes les étapes ont leur côté difficile et leur énorme côté passionnant.
Pour rien au monde je ne reviendrai en arrière (pourtant, je n’ai pas eu l’option « cas facile »), mon seul regret, c’est de ne pas avoir eu mes enfants plus tôt pour en profiter plus longtemps…. et aussi parce qu’il ne faut pas se voiler la face : notre corps encaisse moins les nuits blanches à 35 ans qu’avant.
Le sujet du monde qu’on va leur laisser me préoccupe d’autant plus : ça motive pour faire attention de notre côté de parents, et je me dis que les élever dans l’amour et le respect de la nature permettra peut être d’avoir une génération plus protectrice que les précédentes… ça m’embêterait que seuls les climatosceptiques fassent encore des gosses ! 😀
Melusine Le à , a écrit :
Incroyable strip, merci ! Je ( meuf, 32 ans, en couple depuis 7 ans) n’ai jamais voulu avoir d’enfants même si les raisons ont fluctué: j’ai la chance que du coup cela aie un peu été une donnée dans mon entourage proche et que ce n’est pas trop questionné ou remis en question. Mais ce qui est fou, c’est que j’ai l’impression que mes potes qui sont parents osent plus me parler des difficultés de la parentalité qu’à d’autres parents. Et souvent ça m’étonne (et me terrifie) de voir que beaucoup de choses sont une surprise, et restent un tabou, ce qui double la souffrance. En particulier en ce qui concerne ce qui est « égoiste »: l’image de soi, de son corps, les douleurs et traumas post-accouchements…C’est fou.
PS j’ai eu très peur du « MAIS » 😀 Merci !
AtomeCrochu Le à , a écrit :
Superbe!
Tout, absolument TOUT, est fait pour que notre génération rejette la parentalité, au nom de la simple logique comptable/ecologique/moraliste, ou en d’autres termes, pour faire tourner la société de conso.
Tout allait plus de source pour nos aïeux, avoir une famille était normal et d’ans l’ordre des choses. Etaient-ils plus heureux et moins contraints que nous pour autant ? Je ne le pense absolument pas.
Votre cheminement intellectuel force le respect.
En tant que parents en post-France, nous ne cherchons pas à changer le cours des choses, nous nageons simplement à contre courant (Delita, Final Fantasy Tactics, 1997).
Je boucle mes calculs et repars m’occuper des marmousets.
Bien à Vous.
A.
PS: J’adore votre radio, puisse-t-elle perduer.
_Olivier_ Le à , a écrit :
Tout ça c’est bien vrai, d’autant plus – j’en ai l’impression – quand on est parent sur le tard (moi papa à 39 ans).
Maman Ourse Le à , a écrit :
Ce mini album est merveilleux. Tellement vrai.
J’ai beaucoup de parents de la famille qui m’ont juré que leur gamin faisait ses nuit à 6 semaines. Et beaucoup de parents à la crèche qui me disaient épuisés qu’ils ne les faisaient pas à 2 ans et demi.
C’est vrai qu’on ne nous prépare pas du tout à l’enfer de l’après. C’est mon pédiatre qui le premier nous a dit que l’allaitement c’est bien joli, mais que les mamans avec une vie pro, ben elles peuvent pas tout faire.
Autre conseil de mon papa cette fois : occupe toi de toi car ton bébé a besoin de toi en bon état.
Courage aux jeunes parents. Profitez de la vie peinard aux futurs parents.
Et merci Maliki pour ce strip plein d’amour et de tendresse
NekoAzuria Le à , a écrit :
Ouaaa j’ai eu les larmes, pauvres petites madeleine que je suis.
Pour le coup, je n’ai pas vraiment un temps de baby blues avec ma fille (1 an), je l’ai aimé dès ses premiers jours dans mon bidou. Mais c’est sûr j’ai pleuré les premières semaines dû au manque de sommeil. Sommeil et temps sont un concept qui s’obscurcit pour revenir peu à peu sur le devant de la scène.
Au contraire, le papa n’était pas du tout à fond au début. Je le savais, il l’a toujours, il n’est pas du genre gaga. Mais à force de grand sourire de sa fille, de gros câlins et surtout du « Pa-pa » droit dans les yeux, elle a su le dompté <3. Aujourd'hui, attention à celui/celle qui approchera sa fille ! xD
La parentalité se n'est en effet pas pour tout le monde !
Et je confirme la patience est le maître mot dans cette expérience ! Mais quel bonheur de voir ce petit bout de chou s'extasier devant un rien, s'amuser à juste passer la porte de son parc dans un sens et dans l'autre pendant 1h mais ça l'a fait tellement rire ! Ce petit rire, que tu n'as jamais entendu quelque chose d'aussi beau <3
Bref ça vaut le coup pour ceux qui le veulent 😉
Drex Le à , a écrit :
personnellement je sais que je déteste les enfant et donc les évites autant que possible mais non seulement je déteste ma période enfant aussi mais cela dois surement venir de ma misanthropie qui est le fait de ne pas aimer sa propres espèce ensuite évidement cest un simple avis que je n’impose pas et pour cela que j’évite les familles pour ne pas les déranger
jenck Le à , a écrit :
C’est tellement vrai ! Je ne veux pas d’enfants pour pleins de raisons qui nous sont propres (car on est 2 adultes concernés, avec des raisons propres ou communes) Tant que nous sommes pas sûrs de passer ensemble ce cap sereinement, je ne vois aucun inconvénient à rester une famille à deux. Par chance on ne nous met pas de pression, en tout cas aujourd’hui, et nous adorons passer du temps avec les enfants de nos proches. On s’inquiète pour eux s’ils sont malades, on est content pour eux s’ils vont en vacances, on est ravi d’avoir une pétale de fleurs de leur part, bref on est fier de les voir grandir et de savoir qu’on compte pour eux.
Je comprend totalement que c’est étrange de détester purement et simplement les enfants dans leur globalité. Parfois certains ont un comportement, une éducation, un look que l’on ne peut s’empêcher de reprocher. Mais c’est à chaque fois un cas par cas, où le plus souvent c’est le parent qui donne l’exemple et impose certains choix. Ou l’enfant passe un mauvais moment, nous non plus on n’est pas tous le temps souriant et patient ^^ »
Chacun gère sa parentalité ou sa non-parentalité comme il le peut, puis ce ne sont pas les amis ou les proches « pro-bébé » qui viendront s’occuper tous les jours des couches à changer et des terreurs nocturnes -_-
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